Travail avec son Border Collie 1

Sports et activités avec mon Border Collie

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 31)

Le Border Collie serait une des races de chiens les plus intelligentes !

Soit. Quoi qu’il en soit, futé ou pas, nous allons ce mois-ci examiner le sport roi pour le border mais aussi les plus anecdotiques, tout comme ceux qui ne lui conviennent vraiment pas. Car on ne fait pas n’importe quoi avec ce chien de berger dynamique.

Un peu d’histoire pour commencer

Si l’on vous dit : kilt, bière et whisky, châteaux, border collie… Vous pensez immédiatement à l’Ecosse et vous aurez raison. C’est en effet de ce magnifique pays que nous vient le border.

Son nom même lui a été donné en référence à son lieu de vie : la frontière (border en anglais) entre l’Angleterre justement et l’Ecosse. Tout s’explique.

Quant à la partie « collie » de son patronyme, il la doit à sa famille : colley, colley de shetland, son cousin barbu (Bearded colley).

Si son nom est assez simple à définir, il en est de même pour sa fonction : conducteur de troupeau. A la base, il ne faisait que ça, il le faisait bien et il le fait toujours.

Une sélection basée sur les aptitudes

Depuis les origines, la sélection a été basée sur les aptitudes au troupeau, ce qui signifie que tout petit, avant la confirmation (pour les chiens inscrits à un livre des origines), le chiot était présenté à des brebis ou des moutons et l’on observait ses réactions.

Il ne lui était bien évidement pas demandé de savoir conduire les animaux mais simplement de s’y intéresser (autrement que de façon prédatrice) et de montrer une sorte d’instinct de placement et de comportement de chien de conduite.

Pour les chiens de race, l’échec les écartait de la sélection et, pour les autres, du travail et de fait de la reproduction, fût-ce-t-elle non officielle.

Une telle politique, basée exclusivement sur les capacités du chien à exécuter ce pour quoi il a été sélectionné au départ, a conduit le border à devenir et à rester le meilleur dans son job. Bien d’autres races bergères ont abandonné depuis longtemps cette optique de sélection et ont de fait perdu les aptitudes à la conduite de troupeau, voire de quelques individus.

Le border n’a traversé la Manche que « récemment », dans les années 70. Il s’est depuis largement implanté et pas uniquement auprès des éleveurs et autres bergers mais aussi dans le grand public (ce qui pose parfois des soucis au quotidien). Il est aujourd’hui dans le Top 25 des races préférées des Français.

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