Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 7)
Petits tibétains : les quatre fantastiques
Chiens des moines tibétains puis des empereurs de Chine, shih tzu, lhassa apso, épagneul tibétain et terrier du Tibet sont quatre gais lurons qui partagent, outre leur origine, plusieurs caractéristiques. Ces joyeux compagnons poilus sont restés préservés des phénomènes de mode et seul le shih tzu enregistre chaque année un grand nombre de naissances. Rencontre avec ces petits tibétains espiègles et dynamiques.
Shih tzu, lhassa apso, épagneul tibétain et terrier du Tibet sont quatre races originaires du Tibet et gérées par le même club de race, le club des chiens tibétains de France, qui a été créé en 1983.
Si lhassa et shih tzu se ressemblent et sont deux races un peu « en concurrence », les deux autres ont des physiques bien à elles. Côté caractère, là encore, chaque race présente ses spécificités même si les quatre font d’excellents chiens de compagnie.
Shih tzu : le fer de lance
Fer de lance des quatre races, le shih tzu fait même partie du top 4 du groupe 9 avec 3 247 naissances en 2016. Les trois autres en ont enregistré moins de 1 000 : 854 pour le lhassa apso, 691 pour l’épagneul tibétain et 236 pour le terrier tibétain, plus confidentiel.
Jean-Claude Métans, président du club de race depuis 1998, se félicite toutefois que les quatre races soient restées préservées des phénomènes de mode, toujours nuisibles pour la qualité d’un cheptel. « Les quatre tibétains sont des races bien spécifiques, qui n’ont jamais été sous le feu des projecteurs et n’ont donc jamais attiré les gros éleveurs multi races », se réjouit-il. La production est contrôlée et le cheptel est resté de qualité.
Terrier du Tibet : le plus ancien
Comme leur nom l’indique pour certaines, les quatre races sont originaires du Tibet, aujourd’hui rattaché à la Chine.
Ce sont toutes des races très anciennes, qui étaient élevées dans ce pays il y a plus de 2000 ans.
Le terrier du Tibet est la plus ancienne des quatre et l’ancêtre des trois autres. Il était élevé dans des monastères du « toit du monde » où les moines les gardaient en grand nombre et les respectaient.
Ils servaient de sentinelles pour prévenir les moines de toute approche et avaient la réputation de porter bonheur.
Le peuple se prit lui aussi d’affection pour ces chiens qualifiés de « petites personnes ». Le terrier tibétain accompagna dès lors les nomades tibétains dans leurs migrations, aux côtés des troupeaux de yaks et de chèvres qu’ils avaient pour mission de garder.
Suite de l'article >>>
Vous pouvez vous fournir le numéro complet, soit en version téléchargeable (pdf) ou soit en version papier sur le site d'achat en ligne de l'éditeur.
Les sites Internet des annonceurs
(cliquez sur les liens ci dessous) :
Cliquez sur les photos pour les agrandir :