Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 42)
Sous ses airs de gros nounours, le bouvier bernois a du caractère. S’il est aujourd’hui prisé pour la compagnie, il ne faut pas oublier son passé de chien de travail et ne pas le traiter comme une peluche, ce qu’il n’est assurément pas. Rencontre avec ce géant suisse amical et actif, le plus répandu des chiens de bouvier dans notre pays.
Sa robe tricolore et son allure débonnaire sont connues de tous : depuis plus de 20 ans, le bouvier bernois occupe le top 3 de son groupe FCI en France, le groupe 2, dédié aux molossoïdes et aux bouviers, sa famille cynophile étant celle des bouviers suisses dont il est le chef de file .
Depuis quelques années, son nombre de naissances s’est stabilisé (3 381 l’an dernier) et sa popularité est bien assise dans le cœur des Français.
Cette race frontalière, originaire de Suisse, a une histoire qui n’est pas arrêtée définitivement. Deux hypothèses sont proposées. Il serait né en Suisse et descendrait soit de dogues asiatiques croisés avec des chiens helvétiques, soit de chiens locaux à 100 %, originaires de la région de Berne.
La race a dans tous les cas été sélectionnée en Suisse et s’est fixée dans ce pays qui détient toujours son standard.
Un tracteur hors pair
Dès le Moyen Âge on rapporte l’existence de chiens qui pourraient être les ancêtres du bouvier bernois actuel dans les montagnes suisses où ils étaient utilisés comme auxiliaires de l’Homme pour protéger les fermes et les troupeaux.
Au cours des siècles, la race fut mise à contribution dans différentes tâches.
Vous pouvez vous fournir le numéro complet, soit en version téléchargeable (pdf) ou soit en version papier sur le site d’achat en ligne de l’éditeur.