colley

Race de chien : Colley

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 22)

Le Colley : un roi déchu mais loin d’être vaincu

Le Colley, dans son pays d’origine, est une race emblématique qui a connu une forte popularité dans les années 60, l’apogée remontant aux années 80. Puis face à une concurrence de plus en plus forte et des aptitudes délaissées par les amateurs de la race, le berger d’Ecosse a vu ses effectifs fondre comme neige au soleil dans la plupart des pays. Seule exception à cette règle, les USA où la race, qui connait un regain d’intérêt, est considérée comme un chien de luxe.

Texte et photos Franck HAYMANN

Dès la fin du 19ème siècle, le berger d’Ecosse devient une véritable vedette, avec une demande grandissante dans les principaux pays leaders et pionniers de la cynophilie naissante. Notamment aux USA, où de grands élevages apparaissent et vont faire du Colley la race bergère N°1. Non pas pour ses aptitudes mais pour sa beauté, sa douceur et sa fourrure opulente qui attirent les néophytes ainsi que les cynophiles. Très clairement, le Colley est vanté pour sa plastique, sa beauté, sa classe et non pour ses aptitudes. La plupart des amateurs l’associent aux chiens de luxe et non aux races bergères.

Ecossais avant tout
Comme son appellation le suggère, le Colley est un berger d’Ecosse, « le » berger d’Ecosse pour les puristes. Pourtant, les races originaires d’Ecosse sont nombreuses : les terriers (Westie, Scottish, Skye, DandieDinmont, Skye, Border, etc…), le lévrier écossais (Deerhound), le setter gordon (noir et feu), le plus célèbre des retrievers aujourd’hui, le golden, les bergers avec, outre le Colley, le beardedcollie (colley barbu) , le shetland et le plus répandu aujourd’hui dans le monde, le border collie, qui est aux bergers britanniques ce que le malinois est aux races bergères continentales : un chien de travail ultra polyvalent.
L’histoire de ce chien de berger est assez fantastique, avec des rencontres « organisées », notamment avec le lévrier russe Barzoï (cité comme croisement avéré par la majorité des spécialistes anglais) et qui explique l’apparition de certains « défauts » tels que la tête de mouton, le nez romain et la ligne du dessous levrettée chez le colley.
D’autres auteurs évoquent le setter gordon, le créateur de ce setter écossaisayant réaliséune
« infusion» de colley d’Écosse dans son élevage de noir et feu mais qui fut sans lendemain, le type berger gardant la primauté dans la descendance…

Ses premiers pas en France

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