Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 38)
Ce n’est pas parce qu’on ne le lui a jamais appris que c’est trop tard pour le faire.
Voici 8 comportements que l’on peut apprendre à un chien qui n’aurait pas reçu d’éducation.
En premier lieu, ne tardez pas à travailler le rappel car ce sera certainement le plus long de tous ses apprentissages.
L’idée est que, si on compte une moyenne d’une semaine pour chaque exercice, deux mois après avoir commencé, votre chien aura appris ou corrigé les 8 « ordres » suivants. Il s’agit d’une estimation qui dépend de trois facteurs principaux : l’âge du chien (3 ans ou 9 ans peuvent changer les choses), votre assiduité au travail et votre degré d’exigence : pas mal, bien, très bien, voire excellent.
Le laisser seul
C’est un apprentissage important, voire primordial. La solitude n’est pas naturelle chez le chien et son apprentissage peut prendre un certain temps.
Le problème ne se pose pas de la même façon selon que vous êtes en pavillon résidentiel, en maison individuelle isolée ou de ville ou encore en appartement.
Autre élément à prendre en compte dans la résolution du problème : comment se manifeste le chien lorsqu’il reste seul ? Pleure-t-il ? Détruit-il ? Devient-il neurasthénique ? Est-il malpropre ? S’automutile-t-il ? Vous comprenez bien qu’on ne travaillera pas de façon similaire un chien qui aboie en appartement et un chien qui urine en pavillon.
Dans tous les cas, vous devez partir du constat afin de trouver les causes plutôt que de tenter de « réprimer » les conséquences.
Exemple : si votre chien aboie, est-ce par ennui ou parce qu’il est stimulé par les bruits ambiants (rue, cage d’escalier…). L’empêcher d’aboyer ne met bien sûr pas fin à ce qui le stimule et peut conduire à un comportement de substitution parfois pire que le premier « problème ».
S’il s’ennuie, lui donner de quoi s’occuper sera peut-être suffisant. S’il réagit au son de l’environnement, peut-être que de laisser un fond sonore ou de le placer ailleurs dans la maison ou l’appartement éloignera suffisamment la source des bruits qui le déclenchent.
Dites-vous qu’il existe à 99,99 % une solution à chaque problème.
Côtoyer d’autres chiens
Contrairement à la solitude qui serait plutôt naturelle chez le chien, côtoyer des congénères est une chose normale. C’est le plus souvent l’absence de contact durant un long moment ou une mauvaise expérience qui conduit le chien à mal se conduire avec ses congénères.
L’absence de contacts est souvent du fait des maîtres qui ont peur des réactions de leur propre chien ou des copains de rencontre.
La solution est d’oser y aller ; l’aide d’un pro peut vous aider. La laisse doit être détendue afin de ne pas stresser le chien. Le partenaire de rencontre doit être soigneusement choisi, après avis du maître de l’autre chien et observation attentive de l’attitude des deux chiens.
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