Tout Chien n°38

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Sommaire Tout Chien ! N° 38

Juin – Juillet 2022

p. 6 & 7
Actus

p. 8 & 9
La centrale canine fête ses 140 ans et veut devenir la « Maison du chien ».

P. 10 & 11
Retrouvez tous nos anciens numéros

p. 12 à 16
Dossier
Cynophiles, vétérinaires, associations, particuliers…
Tous se mobilisent pour l’Ukraine

p. 17
Abonnez-vous à Tout Chien !…
Et profitez de nos offres. C’est tout bénéfice pour vous.

p.18
Tendance
Aller travailler avec son chien, c’est possible.

p.20 à 28

Pleins Feux
Le Shih Tzu 
: un chien impérial

p.30 à 32
Education
Il n’est jamais trop tard pour lui apprendre…

p.34 & 35
Pratique
Préparez les vacances avec votre chien

p. 36 à 37
Comportement
Votre chien est peureux : pourquoi et que faire ?

p.38 &39
Santé
La stérilisation connaît-elle des limites ?

p.40
Santé
Le Viagra au secours d’un trouble alimentaire chez le chien.

p.45 à 48
RACE A DECOUVRIR
Le Chien Loup Tchécoslovaque

p. 50 à 52
Ils se ressemblent
L’Akita Inu vs le Shiba Inu

p. 54 à 59
UNE RACE A LA UNE
L’Eurasier

p. 60 à 66
Loisirs
15 jeux faciles à lui apprendre.

p. 67 à 69
Histoire
Des chiens héros de la Grande guerre cités et décorés

p. 70 à 73
Histoire
Chiens de douane, de contrebande et chiens de nuit

En Poster…
Eurasier, Shih Tzu, Chien Loup Tchécoslovaque
(photos : DR)

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Edito Tout Chien ! N° 38

Ukraine : aider les animaux est-il une priorité ?

 

Des chiens qui errent dans les rues, laisse au cou. Des animaux abandonnés sur les quais de gare, certains dans leur sacs de transport, les contrôleurs les refusant à bord des bus et des trains bondés. Sur place, en Ukraine, la situation ne fait qu’empirer pour les humains mais également les animaux, victimes collatérales de la guerre (voir notre dossier page 12 à 16).

En raison des bombardements russes, le zoo de Kharkiv a envisagé d’euthanasier ses animaux dangereux pour éviter qu’ils ne s’échappent.

Des animaux de compagnie se sont retrouvés avec leurs maîtres, tapis dans des abris sans eau ni électricité. « On commence à cuisiner les animaux de compagnie », a témoigné le maire-adjoint de Marioupol*. Des réfugiés ne voulant pas, coûte que coûte, fuir l’Ukraine sans leur animal de compagnie de toute sorte se comptent par centaines. « On les a emmenés parce que l’on ne peut pas vivre sans eux », explique ainsi Katarina, une réfugiée de Kiev qui a fui avec ses deux loulous de Poméranie**. L’association Terre d’Asile voit arriver chaque jour des dizaines d’animaux de compagnie à la Porte de Versailles (Paris) où sont dirigés des exilés.

Aider les animaux de compagnie a-t-il un sens ?

Est-ce prioritaire, nécessaire, utile, sensé ? Cette question se pose souvent et pas seulement dans un contexte de guerre. Il y aura toujours des détracteurs pour dire que l’on ferait mieux de venir en aide aux humains plutôt que de s’intéresser au sort des animaux. Venir en aide aux animaux n’enlève rien au soutien que l’on peut apporter aux humains. Les associations de protection animale ne font finalement que ce pour quoi elles existent. L’aide apportée aux animaux de compagnie apparaît même complémentaire. La guerre en Ukraine nous le rappelle.

« On sait [que les animaux] apportent du soutien et du réconfort à leurs familles humaines, donc ce serait une tragédie dans la tragédie si ces animaux étaient livrés à eux-mêmes », explique Anissa Putois, présidente de Peta France. « Il s’agit de ne pas ajouter au traumatisme de devoir fuir le pays celui d’être obligé d’abandonner un animal. Ces personnes ont déjà tout perdu, il ne faut pas les contraindre à laisser d’autres membres de leurs familles, leurs animaux, derrière elles. »

Venir en aide aux animaux est de plus une priorité d’ordre sanitaire. L’Ukraine n’est pas indemne de rage, ne l’oublions pas.

Donc très vite, on a assisté à une forte mobilisation venue de toute part en faveur des animaux :  associations, municipalités, enseignes commerciales, marques d’alimentation animale, laboratoires vétérinaires et praticiens, particuliers… Le monde de la cynophilie a lui aussi rapidement répondu présent. Il ne s’est pas simplement agi de récolter des dons ou de la marchandise, des médicaments, etc. Il a fallu aussi assurer la maintenance et le convoi, dans des situations plus que périlleuses. Certains y ont laissé leur vie.

Tout Chien a souhaité apporter son humble contribution en reversant 1 € à une association de protection animale pour tout abonnement ou réabonnement (voir page 17).

On ne doit pas avoir honte d’aider les animaux. Et l’on ne peut que saluer le courage et la détermination de tous ceux qui bénévolement se dévouent pour cette cause. Car ils soutiennent par là-même leurs prochains.

Claude Pacheteau

*ladepeche.fr
**Lapresse.ca

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