irish wolfhound

Irish Wolfhound, une race de chien à découvrir

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 33)

Irish Wolfhound : un colosse parmi les lévriers

Dans le monde de la cynophilie, l’irish wolfhound se remarque indéniablement. D’abord en raison de sa taille, hors norme, puis de son pelage si particulier mais aussi de sa morphologie qui se distingue de celle des autres lévriers. Son caractère est tout aussi original puisque ce géant placide arrive finalement à passer (presque) inaperçu tant il sait se tenir ! Un chien atypique qu’il importe de découvrir.

L’irish wolfhound ou lévrier irlandais est le plus grand représentant de son groupe, le groupe 10 des lévriers, et même du paysage cynophile mondial même s’il dispute régulièrement ce titre à un autre géant, le dogue allemand.

Son physique atypique a tapé dans l’œil du réalisateur de la série HPI diffusée ce printemps sur TF1. Dénommé Ryan Gosling dans la série, l’animal est en réalité une femelle prénommée Oxanna qui n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle a également tourné aux Etats-Unis dans le film Le dernier duel sous la direction de Ridley Scott et dont la sortie est prévue pour la fin de l’année.

Ce succès audiovisuel pourrait faire sortir le lévrier irlandais de l’ombre.

Indéniablement remarquable par son gabarit hors norme, ce trait physique n’est cependant pas la seule marque de fabrique de ce chien qui se distingue sur bien des points.

L’histoire du lévrier irlandais est très ancienne puisqu’il serait originaire du Moyen-Orient et se serait répandu à travers le monde en fonction des routes commerciales. Ses ancêtres seraient arrivés en Irlande avec les envahisseurs celtes, entre 2500 et 1500 avant Jésus-Christ.

Au Ier siècle, il était utilisé pour chasser les loups et protéger les troupeaux.

L’exportation des Irish en Ecosse est sans doute à l’origine de la création des lévriers écossais (deerhound) qui seraient leurs descendants directs.

Symbole de la culture irlandaise

Si la race connut ses périodes sombres et faillit même péricliter au début du XVIIIe siècle, elle fut préservée par quelques irréductibles et le lévrier irlandais est même devenu, à la fin du XIXe siècle, un symbole vivant de la culture irlandaise et du passé celtique.

Grâce à différents croisements opérés par un cynophile passionné, le capitaine G.A. Graham, associant notamment deerhound, barzoï et dogue allemand, le lévrier irlandais tel qu’on le connaît aujourd’hui naquit officiellement en 1897, date à laquelle le Kennel club reconnut le premier standard de la race.

Outre l’Irlande, l’Angleterre possède aussi un cheptel important et de qualité. Le chien est également bien représenté aux Etats-Unis, en Scandinavie, en Hollande et en Allemagne.

En France, l’Irish a fait son apparition en 1972 et même s’il n’a jamais été très répandu, ses effectifs sont remarquablement stables avec quelque 150 naissances par an. Son club (le Rassemblement des amateurs de lévriers d’Irlande et d’Ecosse : Ralie) a été créé en 1974 et veille depuis scrupuleusement au bon développement de la race. Il est présidé par un vétérinaire, le Dr Frédéric Maison.

Au premier regard, le lévrier irlandais interpelle par sa taille : 71 cm au garrot minimum pour les femelles et 79 cm pour les mâles pour une taille moyenne recherchée de 81 à 86 cm ! Le poids est à l’avenant : 40,5 kg au minimum chez les femelles et 54,5 kg au minimum chez les mâles.

Son standard précise qu’il « ne doit pas être tout à fait aussi lourd ni aussi massif que le dogue allemand mais il l’est plus que le lévrier écossais (deerhound) à qui il doit ressembler à part cela, quant au type général ».

Longue et horizontale, à l’instar de tous les lévriers, sa tête est portée haut. Le sillon médian est peu marqué, de même que le stop, et les os frontaux font très légèrement saillie.

Le museau est long et modérément pointu. Les mâchoires sont idéalement articulées en ciseaux, même si les incisives bout à bout sont admises. La truffe est forcément noire, de même que les lèvres. Les yeux sont foncés et les oreilles, petites, sont portées en rose, comme celles du Greyhound.

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