Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 20)
Le marché de la nourriture pour les animaux de compagnie est devenu colossal, il suffit de regarder la place que représente l’alimentation animale dans les rayons des supermarchés pour s’en rendre compte.
On peut nourrir son chien de différentes manières : soit en lui cuisinant des petits plats (alimentation ménagère), soit en optant pour un aliment de bonne qualité (alimentation industrielle) sèche ou humide, sur mesure ou pas selon l’âge, la race, les sensibilités individuelles, avec ou sans céréale, crue ou cuite, au saumon ou au poulet, avec viande fraiche ou pas. Comment choisir ? Si la santé de l’animal doit être le premier critère de choix il n’en demeure pas moins que c’est le propriétaire qui achète et qu’il est sujet aux phénomènes de mode et à la publicité des pet-fooders.
Comment s’y retrouver ?
Les restes de table
Bien entendu, les restes de tables sont à proscrire. Ils ne sont ni équilibrés ni complets, contiennent des matières grasses saturées, des condiments et peuvent se révéler toxiques pour l’animal (ail, oignon, échalotte etc.)
Bien entendu on me rétorquera « qu’avant on les nourrissait comme cela ! ». C’est vrai mais quelle était l’espérance de vie, quelle était la fécondité, quelles étaient les connaissances scientifiques sur les besoins nutritionnels du chien ?
Il ne faut pas confondre le chien « poubelle » nourri avec les restes de table issus de l’alimentation de la famille et le chien alimenté avec la préparation ménagère.
La préparation ménagère
Dans certains cas bien précis et notamment lorsque le propriétaire souhaite nourrir son animal ainsi ou lorsque, malgré toutes les tentatives le chien refuse tous les aliments industriels proposés, il ne reste comme solution que de préparer la ration de son compagnon.
Cependant pour être équilibrée, il est nécessaire qu’une ration ménagère contienne :
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Une source de protéines animales : viande ou poisson
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Une source d’acides gras essentiels : huile de colza ou soja, crue
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Une source de fibres : légumes cuits
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Une source d’énergie glucidique : riz ou pâtes ou pommes de terre, cuits
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Un complément minéral et vitaminé (CMV) apportant calcium et phosphore
Les proportions variantes selon l’âge, la taille de l’animal, il est plus qu’impératif de prendre conseil auprès de son vétérinaire avant de se lancer dans la réalisation des menus et de s’y tenir pour éviter toute erreur nutritionnelle pouvant aboutir à certaines carences.
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