Chenilles processionnaires

Chenilles processionnaires : un risque plus seulement estival

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 44)

Insectes nuisibles particulièrement redoutés des propriétaires de chiens, les chenilles processionnaires subissent une extension à la fois géographique et temporelle. Le risque qu’elle engendre pour la santé des chiens en est lui aussi majoré.

Repérables à leurs cocons blancs dans les conifères et à leurs longues processions lorsqu’elles se déplacent sur le sol, les chenilles processionnaires, du pin ou du chêne, sont des espèces qui impactent la santé humaine et animale. Ces dernières années, leur aire de répartition géographique s’est étendue et elles sont désormais installées sur une grande partie du territoire français et notamment francilien.

Ainsi, alors qu’elle n’en occupait qu’1 % au début des années 2000, la chenille processionnaire est désormais durablement installée sur 84 % de l’Ile-de-France.

Elle est fortement médiatisée au point que les processionnaires sont les seuls papillons nommés d’après leurs chenilles.

Plusieurs causes expliquent cette extension géographique rapide, à commencer par le changement climatique (le réchauffement des températures augmente le nombre de jours d’alimentation possible des chenilles) mais ce n’est pas le seul facteur. Les activités humaines sont également responsables, comme l’implantation de plantes ornementales en milieux non forestiers et notamment urbains qui servent de lieux d’accueil aux chenilles.

La complexité avec ces espèces d’insectes est qu’elles ont aussi des intérêts et donc leur place dans l’écosystème. Leur simple éradication avec des insecticides chimiques n’est donc pas envisageable, sans compter les conséquences néfastes que peuvent avoir ces produits sur d’autres espèces animales ou végétales.

 

Risque sanitaire avéré

Les chenilles véhiculent pourtant un risque sanitaire certain, tant pour les humains que pour les animaux domestiques.
Les symptômes cliniques enregistrés chez les hommes sont majoritairement bénins mais c’est moins souvent le cas pour les animaux et notamment les chiens.

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