Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 32)
Les surpoids du chien, un fléau mais pas une fatalité
Un animal sur trois serait obèse aux Etats-Unis. En France, aucune statistique officielle n’objective l’importance du problème mais il est bien réel. Lutter contre l’obésité est primordial car cette maladie peut avoir de graves répercussions sur la santé. Alimentation et exercice sont les deux leviers de la prise en charge.
Maladie sociétale de plus en plus fréquente chez l’homme, le surpoids et son extrême morbide (au sens où il s’accompagne de conséquences délétères sur la santé), l’obésité, sont également rencontrés de façon accrue chez le chien, en lien avec un mode de vie de plus en plus sédentaire et une alimentation inadaptée.
Surpoids et obésité : quelle différence ?
L’obésité représente même la principale maladie nutritionnelle du chien. Selon les études, un quart à un cinquième de la population canine, voire plus, serait en surpoids en France. Aux Etats-Unis, c’est un animal sur trois…
La frontière entre surpoids et obésité est quantitative : si un animal dépasse de 15 à 20 % son poids idéal, on estime qu’il est en surpoids et, au-delà, qu’il est obèse.
Le terme obésité est également utilisé quand le surpoids génère des conséquences médicales (diabète sucré, arthrose, problèmes cardiaques, respiratoires…).
L’excès de poids quand il est marqué est une véritable maladie qui peut entraîner des complications graves, voire létales.
Multiples facteurs favorisants
Le problème est plus complexe qu’il n’y paraît avec des facteurs favorisants multiples et une difficulté à caractériser l’obésité en raison des variations morphologiques entre les races canines notamment qui rendent impossible la définition d’une formule poids/taille idéale.
On connaît ainsi plusieurs facteurs de risque à ce phénomène chez le chien et notamment la race (retrievers, teckels…) mais aussi l’âge et la stérilisation. Sur ce dernier point cependant, les études sont parfois contradictoires.
Ainsi, une étude danoise* a montré que si la castration augmente considérablement le risque de surpoids/obésité chez le mâle, ce n’est pas le cas chez la chienne.
Par ailleurs, ce risque augmente chez les chiennes âgées et diminue chez les mâles âgés.
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