Berger allemand

Pleins feux sur le Berger allemand

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 32)

Berger allemand : la constance incarnée

Longtemps numéro 1 dans le cœur des Français avant d’être détrôné par deux autres races bergères (berger australien et berger belge), le berger allemand reste une valeur sûre et un concentré de polyvalence.

Même s’il n’a plus le succès phénoménal qu’il a connu dans les années 80 (16 514 naissances versus 9 996 en 2020), il reste un chouchou du public et un chien de travail exceptionnel.

Son appellation n’est pas trompeuse et le berger allemand est bien né en Allemagne, à la fin du XIXe siècle, du travail de sélection de cynophiles chevronnés qui s’attachèrent à dégager une homogénéité parmi les nombreuses races de chiens de berger présentes sur le territoire. Ils travaillèrent avec le berger de Wurtemberg, un chien grand et solide, au poil sombre et épais, à la tête forte et aux oreilles tombantes, qui portait une queue en sabre et protégeait les troupeaux dans les montagnes du Wurtemberg, et le Thuringeois, qui était un chien au poil court et gris, plus léger, vif, aux oreilles droites et à la queue en trompette, rapide et vigilant, qui conduisait les troupeaux dans les plaines de Thuringe.

Mais le véritable créateur du berger allemand est le capitaine de cavalerie Max Emil von Stephanitz qui acquit son premier chien, Horand von Grafath, le 3 avril 1899, dans une exposition de Francfort. Le 22 avril 1899, il fonda la Verein fur Deutsche Schäferhunde (SV), société spécialiste de la race, et commença à rédiger un standard. Grâce à un énorme travail de sélection, il obtint le chien que l’on connaît de nos jours, archétype du chien d’utilité.

Chien militaire au cours des deux guerres mondiales, il connut une popularité croissante à partir des années 50 puis vécut un tournant esthétique dans les années 1970 avec l’apparition de sujets au dos descendant, ce qui leur assurait une allure plus rasante et plus d’aisance et d’endurance dans le trot.

En France, l’élevage démarra vers 1920, structuré par la Société du chien de berger allemand fondée par Georges Barais. Le berger allemand reste toujours une référence et possède un public inconditionnel.

Suite de l'article >>>
Vous pouvez vous fournir le numéro complet, soit en version téléchargeable (pdf) ou soit en version papier sur le site d'achat en ligne de l'éditeur.

Partagez l'article