Tout Chien 44

Le magazine Tout Chien Numero 44

Sommaire Tout Chien ! N° 44

Juin – Juillet 2023

6 à 8
Actus

9
Abonnez-vous à Tout Chien !…
Et profitez de nos offres. 

10 à 11
Evènement
Woofest : le premier festival animalier

 12 & 13
Retrouvez tous nos anciens numéros

14 à 16
Dossier
Toutes les solutions pour faire garder son chien

18 à 26
Pleins feux

Setter Anglais. Le chien d’arrêt préféré des Français.

28 à 30
Education
Soyez juste

32 à 34
Pratique
Horaires, lieux de distribution, partage… : gérez les gamelles de votre chien.

 36 & 37
Santé
Chenilles processionnaires: un des pires danger

39 & 40
Prévention
Ne lui donnez pas de médicaments destinés aux humains

 50 à 51
COMPORTEMENT
Pourquoi est-ce qu’il vole et que faire ?

52 à 53
Protection animale
La vie des associations

54
BUZZ !
L’ actu des réseaux sociaux

62 à 66
Mode de vie
Ses défauts qui n’en sont pas ou bien qui s’expliquent

68 à 71
HISTOIRE
Les chiens, une histoire de femmes
72 & 73
Les chiens du Royaume d’Angleterre

En Poster…
Shiba Inu, Setter Anglais, Coton de Tuléar
(photos : DR)

[/cs_text]

Edito Tout Chien ! N° 44

L’intelligence artificielle m’a tuer. Tuera-t-elle nos chiens ?

Ne croyez pas que c’est l’intelligence artificielle (IA) qui a écrit cet édito et a fait malencontreusement une faute de conjugaison. Référence à l’affaire « Omar Raddad » et au meurtre de Ghislaine Marchal en 1991 dans sa villa sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang dont « Omar m’a tuer » qui a conduit à l’inculpation du jardinier malgré ses protestations d’innocence et des éléments semant encore aujourd’hui le doute.
Cette affaire est devenue célèbre en partie du fait de cette inscription qui a souvent été reprise par la suite en référence.

Donc l’intelligence artificielle n’y est ici pour rien. Pourtant, elle aussi commence à faire beaucoup parler et couler de l’encre depuis le lancement de ChatGPT et OpenAI alors qu’elle remonte aux années 50. D’aucuns comparent l’IA à Frankenstein ! Une créature que l’on aurait du mal à contrôler.

L’IA est mise en pratique dans de très nombreux domaines comme la santé, les finances, le tourisme entre autres. Le monde canin n’y échappe pas. Tout d’abord, on assiste à un développement et un intérêt grandissant pour les objets connectés dédiés aux animaux.

Certains voient plus loin. C’est le cas par exemple de la start-up américaine Companion qui planche sur des dog-sitters robotisés capables de s’occuper toute la journée d’un chien : le surveiller, le nourrir, lui apprendre des tours en reproduisant la voix de son maître ou encore repérer des troubles médicaux ou du comportement. *

Kiana Ehsani, de l’Université de Washington, et ses collègues ont déjà planché par le passé sur une intelligence artificielle capable de prendre des décisions similaires à celles que prendrait un chien.
Leur étude repose sur une base de données de comportements canins à partir de plus de 350  clips vidéo filmés depuis une caméra fixée à la tête de Kelp M. Redmon, un Malamute.
Le but est de créer un chien éternel, à l’image de votre compagnon. Mais ne vaudrait-il pas mieux un « bon vieux » clonage à quelque 30 000 € ! ?

En Chine, la startup Megvii  a utilisé l’IA pour la reconnaissance facile des animaux, plus exactement la reconnaissance de leur truffe. Une alternative à l’identification ?

L’IA nous promet également d’améliorer – si tant est que l’on ait vraiment besoin d’elle pour cela – la communication avec nos chiens. La société Zoolingua dans l’Arizona (États-Unis) se concentre ainsi sur la compréhension du langage canin afin de pouvoir ainsi parler avec son chien.

Doit-on se méfier de l’IA ou la redouter ? Déjà, on évoque de faux avis rédigés par l’IA sur des sites marchands. D’autres menaces planent : corruption de données, manipulation de marchés financiers, faux contenus…
Récemment, des étudiants en classe de Master à l’université de Lyon ont eu recours à l’intelligence artificielle ChatGPT pour rédiger leur copie dans le cadre d’un devoir. Mais les tournures de phrases et les exemples choisis pour appuyer leur raisonnement ont mis la puce à l’oreille d’un professeur !

L’IA ne semble pas représenter un risque pour le monde canin et animalier en général. À part les geeks, entendez par là les fans d’informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc., quel passionné et amoureux des chiens ou autres animaux se satisferait d’une machine ?
L’IA peut apporter aux animaux. On pense à ces chiens robots entre autres utilisés par l’armée, à l’alternative que l’IA permettrait dans le domaine des tests effectués sur les animaux de laboratoire ou encore dans la protection des espèces menacées.

Mais il peut y avoir des dérives, des enjeux qui nous échappent encore. L’IA n’est pas tout blanc ou tout noir. Elle n’est pas sans danger et risque à terme de remplacer peu ou prou l’humain dans certains domaines. Des professions seraient particulièrement menacées de disparition parmi lesquelles : les employés de banque et d’assurance, les secrétaires de bureautique (administratifs) et de direction, les caissiers et employés de libre-service, les employés de la comptabilité, ouvriers de la manutention.

Le groupe de presse allemand Axel Springer a déjà pour sa part commencé à supprimer des postes de journalistes pour les remplacer par une intelligence artificielle. Pas nous. C’est pas encore à l’ordre du jour. L’IA ne nous a pas tuer !

Claude Pacheteau

*BFM, 17/04/2023

 

[/cs_element_column][/cs_element_row][/cs_element_section][/cs_content]