Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 28)
L’éthologie canine est la science des comportements canins. On doit cette science au père de l’éthologie, Konrad Lorenz, zoologiste autrichien (1903-1989), directeur du département d’éthologie comparée d’Altenrberg, directeur de l’institut Max-Plank, professeur de psychologie animale de l’Université de Königsberg, Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1973.
Au IVème siècle avant J.-C., le philosophe grec Aristote est le premier personnage qui s’est intéressé aux comportements des animaux et il a publié un ouvrage qui s’intitule « Histoire naturelle des animaux ». Aristote a comparé les comportements des animaux et a étudié les migrations.
L’agressivité des chiens : un comportement animal
Konrad Lorenz a démontré dans ses études de 1969 que les séquences agressives font partie du répertoire comportemental des animaux. Il a démontré aussi ce qu’était l’imprégnation sociale de certains animaux envers l’être humain.
Photo 1.
L’éthologie comprend :
La dimension de causalité immédiate (comportements de réaction par un stimulus).
La dimension de la phylogenèse (comportements innés par instinct).
La dimension de l’ontogenèse (comportements acquis par l’intervention de l’homme).
La dimension de l’adaptation (comportements par des facteurs environnementaux).
Le Behaviorisme canin
C’est l’étude des comportements causés par un stimulus qui conditionne un réflexe dans l’environnement du chien.
Cette découverte est due au Russe Ivan Petrovich Pavlov (1849 à 1936) et au fondateur américain Johan Broadus Watson 1878 à 1958.
Les études du behaviorisme excluent ainsi les visions des mentalistes, des subjectivistes et des introspectifs et elles mettent en place la cause des comportements par un réflexe dû à un stimulus, ou par l’histoire des interactions avec l’environnement du chien.
Grâce au béhaviorisme, on peut prescrire une thérapie cognitive comportementale précise.
L’éducation et le dressage canin s’appuient sur des lois, dont le précurseur est M. Edward Thorndicke, psychologue et professeur d’Université américaine (1874 à 1949).
La règle de Héni Hédiger, le zoologiste suisse (1908 à 1992), s’appuie sur deux lignes.
-La ligne de fuite, qui est la distance d’approche tolérée par un chien avant qu’il ne prenne la fuite (environ 10 mètres).
-La ligne critique, qui est la distance d’approche tolérée par un chien acculé dans une impasse. Si cette ligne est franchie, le chien peut mordre (environ 1 mètre).
Suite de l'article >>>
Vous pouvez vous fournir le numéro complet, soit en version téléchargeable (pdf) ou soit en version papier sur le site d'achat en ligne de l'éditeur.
Partagez l'article