Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 44)
Quasiment inconnu dans les années 2000, le shiba a vécu, au cours de ces dix dernières années, une ascension qui ne fait que se renforcer. Il est devenu aujourd’hui le chien japonais numéro 1 en France, loin devant l’akita. Pour expliquer ce succès, ce petit phénomène canin a plus d’un tour dans son sac, à commencer par son physique à la mode et son caractère original.
Avec son air de renard et son regard espiègle, le shiba inu a rapidement conquis le cœur des Français et propulsé, du même coup, le groupe des chiens primitifs sur le devant de la scène cynophile.
Ce membre du groupe 5 de la Fédération Cynologique Internationale n’est pourtant pas présent de longue date sur notre territoire.
Le shiba inu (nom qui signifie « petit chien ») est par contre une race autochtone du Japon depuis des temps très anciens. Son histoire se confond avec celle de six races canines japonaises – shiba, shikoku, kishu, kai, hokkaido et akita-, le shiba étant le plus petit et l’akita le plus grand et tous les deux étant les seuls à s’être fait connaître en dehors de leur territoire insulaire.
Les origines du shiba sont très lointaines et remontent à quelque 2 000 ans, en Asie. Ses ancêtres chinois, probablement des chow-chow et des kyushus, auraient atteint le Japon en suivant les envahisseurs chinois.
De type spitz, le shiba est la plus petite des six races indigènes japonaises qui se développèrent à partir de ces chiens originaux. Pour certains cynophiles, il serait aussi la race la plus ancienne et serait apparu dans les montagnes d’une île de l’archipel Honshu.
Selon les endroits où ils vivaient, les shibas présentaient de légères différences morphologiques. Rustiques et isolés du froid et de la chaleur par leur fourrure serrée, les shibas étaient des petits chiens robustes et endurants.
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