Race de chien le kangal

Race de chien : le kangal

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 23)

Kangal Coban Köpegï (chien de berger Kangal)

Pour ceux qui n’ont pas suivi l’actualité cynophile, sachez que cette race turque est devenue officiellement le Kangal Coban Köpegï (chien de berger Kangal) en octobre 2018 en lieu et place de sa dénomination d’origine, le Berger dʼAnatolie.
Aujourd’hui, tous les amateurs le surnomment Kangal, un chien qui ne passe jamais inaperçu !

Grand, bien d’aplomb et puissamment  construit, ce  chien  de  garde  de troupeaux est doté d’un masque noir. Dépourvu d’agressivité, il n’en est pas moins un gardien remarquable  ».  Cet  extrait  du  standard donne le ton : nous sommes face à l’un des chiens les plus puissants de l’espèce, grand et au caractère bien trempé. Peu de chiens de berger peuvent revendiquer un tel format et une telle puissance.

Un mâle peut allègrement dépasser les 60 kilos et mesurer près de 80 cm au garrot. De quoi impressionner n’importe qui,  que  ce  soit  dans  un  véhicule,  un magasin,  un  jardin  ou  autour  d’un troupeau d’ovins dont il a la garde. Ce n’est pas un conducteur de troupeaux mais un protecteur, très souvent utilisé en groupe autonome, capable de faire face  à  n’importe  quel  prédateur  mais également aux bandes de chiens errants, une  situation  courante  dans  certaines régions d’Anatolie.

Gardien de troupeau par essencePour  apprécier  ce  chien,  il  faut évidemment  en  connaitre  les  origines et  le  parcours.  Contrairement  à  des idées reçues, le Kangal fait partie de la constellation des chiens de protection de troupeaux que l’on trouve en Turquie mais  également  dans  les  pays  voisins.

Des chiens de protection au caractère affirmé,  qui  savent  parfaitement

Le kangal en chiffres

S’acquitter du « job » pour lequel ils sont sélectionnés  depuis  des  dizaines  de générations. Différents types régionaux se sont développés, tel l’Akbash avec sa tête blanche et d’un format légèrement plus  petit  que  le  Kangal.  Il  existe également  d’autres  protecteurs  de troupeaux en Turquie MAIS le Kangal est la seule race canine turque reconnue sur le plan international (FCI).  Tous les amateurs sérieux reconnaissent que  le  Kangal  n’est  pas  le  chien  du premier venu : par sa taille, sa force, son poids et sa force de caractère, tout futur amateur devra sinon justifi er, au moins analyser si son parcours cynophile est suffisant  pour  éduquer  et  prendre  en main un tel colosse.

Resté  longtemps  ignoré  en  dehors  de son  pays,  ce  chien  de  protection  turc s’est d’abord fait connaitre dans les pays réponse serait liée à une région de l’est de la Turquie où le Kangal est fortement représenté, et à la race de moutons dont ces chiens assurent la protection et pour lesquels ils sont connus : le mouton Akkaraman. Tous deux arborent une robe brun-gris et un masque noir et proviennent des vastes steppes de l’est de la Turquie où, cernés d’imposantes  montagnes,  ils  se  multiplièrent, formant  ainsi  une  population  relativement isolée. Le Kangal et le mouton Akkaraman ont vraisemblablement dû développer leurs facultés de camoufl age et d’adaptation. Le nom anglo-saxons  mais de  façon  très  confidentielle  car  dans les  années  50/60, les  exportations  de chiots  ou  jeunes chiens  étaient  rares en Turquie.

Les  appellations sont  nombreuses, telles  chien  loup

(Kurt  Kopek)  ou chien lion (Aslan Kopek) mais pour les amateurs, Koban Copegi reste l’appellation la plus courante et consensuelle.

Le standard est très précis sur ce sujet : « La question qu’il faut nous poser quant aux origines du Kangal tel que nous le connaissons aujourd’hui, c’est les raisons qui ont conduit à l’apparition,  en  Turquie,  d’un  standard  plus homogène  au niveau du type et  surtout  de la couleur.

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