Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 37)
Comment bien manipuler son chien ?
Le mot manipulation est souvent connoté négativement lorsqu’on en parle en affaire ou en politique ! Mais il est un domaine où il doit être envisagé sous un angle plus positif, c’est dans le monde du chien. Il est en effet primordial de pouvoir manipuler son chien sans risquer de voir celui-ci se retourner par crainte ou par une simple non acceptation de « contrainte ».
Dans la vie de tous les jours, pouvoir manipuler aisément son chien de la tête à la queue est un véritable confort pour le maître.
Vous devez pouvoir toucher et manipuler votre chien d’un bout à l’autre, c’est-à-dire du bout de la truffe au bout de la queue, en passant par toutes les parties de son corps : les babines et la gueule, les oreilles, les yeux, le corps (de l’encolure à sous le ventre), les pattes et donc la queue (s’il en a une, évidemment)
Truffe : un organe sensible
Allons-y, en commençant par la truffe. Elle est sensible et parfois le point d’entrée d’épillet, qui est une sorte de petite graminée qui, lorsqu’elle « entre » dans un corps du fait de sa conformité, ne peut que progresser vers l’avant à moins d’être retirée par un vétérinaire.
Vous imaginez les dégâts et autres inflammations qu’il peut provoquer. Lorsque cela arrive à votre chien, il tentera de l’expulser en éternuant à de multiples reprises. Il est essentiel que votre chien se laisse faire chez le véto pour éviter de devoir l’endormir pour sortir cette « vacherie » de son nez. A noter qu’un épillet peut se faufiler dans n’importe quel orifice : vulve, fourreau, anus, œil. C’est un véritable fléau durant l’été, d’où l’importance de bien inspecter son chien au retour de promenade.
Vérifier l’état des babines
Les babines : plus ou moins pendantes, elles sont en quelque sorte le point d’entrée dans la gueule du chien et elles peuvent être irritées, blessées ou simplement révélatrices de par leur couleur d’un problème de santé.
Il est donc important de pourvoir les prendre entre vos doigts et de les retourner ou d’y passer un doigt afin de vérifier leur état. Comme pour à peu près toutes les autres parties du corps, on obtient l’acceptation du chien en appliquant une simple règle de progression : d’abord caresse puis tenir légèrement, plus fortement et enfin manipuler plus franchement.
Chaque étape étant bien évidement accompagnée d’une récompense : verbale, caresse, jouet mais aussi et surtout gourmandise.
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