Bearded Collie

Bearded collie : un nounours doué pour le travail

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 40)

Très répandu dans les années 90, ce chien de berger efficace, élégant et attachant n’a pourtant rien perdu de ses qualités et mériterait un retour en grâce.

Le bearded collie ou collie barbu en référence à la panachure blanche particulière qu’il présente au niveau de la face et descend des moustaches jusqu’au poitrail, à la façon d’une barbe, a malheureusement, depuis, fortement chuté en nombre de naissances. 

Il figurait parmi les stars du groupe 1 de la FCI (Fédération Cynologique Internationale), dédié aux chiens de berger, à la fin des années 80 et au début des années 90.

Le bearded collie ou beardie comme on le surnomme, faisait alors la une des magazines, séduisant le public avec ses allures de nounours. Ses effectifs ont ensuite chuté sans qu’une raison précise ne puisse l’expliquer : 1 987 naissances en 1990, 716 en 2000, 323 l’an dernier.

Ce chien de berger est d’origine écossaise et a été officiellement reconnu en 1912 après qu’un premier standard a été rédigé en 1898.

Ses origines restent assez floues. Pour certains cynophiles, il aurait pour ancêtre le komondor des Magyars d’Europe centrale ; pour d’autres, il serait le fruit du croisement entre un berger écossais et un berger polonais, le nizinny, qui du reste lui ressemble assez malgré son plus petit gabarit. Quoi qu’il en soit, il serait né dans la région des Highlands en Ecosse.

Le bearded s’est d’abord développé à travers deux types : le lowland type ou border type, assez grand et de couleur variant du gris au noir, et le higlandtype, plus court et allant du gris au marron. Le croisement des deux aurait au fil du temps conduit au chien actuel.

A travers les siècles, les beardeds furent sélectionnés sur leur courage et leurs capacités à travailler aussi bien avec les moutons que les bovins.

En France, les premiers représentants de la race ont débarqué en 1974 mais il faudra encore attendre deux ans pour qu’une première portée soit inscrite au LOF (Livre des origines français)

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