Shih Tzu

Shih Tzu

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 38)

Toujours impérial

Petit chien de compagnie par excellence depuis les années 90, le shih tzu a pu se faire dépasser par d’autres races à la mode dans les statistiques mais n’a jamais perdu sa place dans le cœur de son public. Élégant, racé, facétieux et particulièrement affectueux, ce chien d’origine impériale a plus d’une corde à son arc.

Archétype du chien de compagnie

Le shih tzu fait partie des races du groupe 9, dédié à cette catégorie, parmi les plus répandues et appréciées en France.

Petit chien plein de charme à la personnalité affirmée, il a trouvé une place méritée dans le cœur des Français.

Depuis plus de dix ans, il totalise chaque année plus de 3 000 naissances et a fédéré un public conquis à la fois par son physique et son caractère particulièrement aimable.

Les origines de la race sont très anciennes puisque ses aïeuls auraient déjà existé en l’an 800 avant J-C. Par la suite, les shih tzu feraient partie des petits chiens arrivés au Tibet lors de la prise du pouvoir par les Mandchous, en 1643. C’est cependant à la cour impériale de Chine que le shih tzu kou (chien lion tibétain) a vu le jour. Son nom lui aurait été donné en référence à la couleur dorée du lion emblématique du Tibet, destrier symbolique du Bouddha.

Par la suite, il fut raccourci en shih tzu, littéralement « lion tibétain ». L’absence de système d’enregistrement des chiens de race en Chine contribua à entretenir une certaine hétérogénéité dans la race à ses débuts. Selon les spécialistes, le shih tzu serait né du croisement entre des chiens tibétains et des pékinois.

Dissémination de la race

A la fin du XIXe siècle, l’impératrice Tsu Hsi, mère du dernier empereur et cynophile avant l’heure, joua un rôle considérable dans la race. Elle reçut ses premiers chiens en cadeau du Dalaï Lama. Elle élevait alors séparément ces chiens tibétains (les ancêtres des Lhassa apso) et des pékinois. Son principal objectif était d’obtenir la couleur dorée « miel impérial » qu’elle appréciait particulièrement. La liste blanche qui partait du stop et remontait jusqu’au crâne était considérée comme la marque du Bouddha. L’impératrice élevait ses chiens dans des palais spécialement construits pour eux.

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