Un magnifique golden retriever posant devant un parterre de tulipes, par Tout Chien Magazine

Le Golden retriever

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 37)

Il n’a pas dit son dernier mot

Chouchou du public dans les années 2010, époque où il a même supplanté son cousin le Labrador dans le cœur du public, le golden retriever a ensuite été un peu délaissé au profit des races bergères, berger belge et berger australien surtout. Il est revenu en force sur le podium des races préférées des Français l’an dernier avec 14 444 naissances (+ 20 % par rapport à 2020), briguant la deuxième place derrière le berger australien.

Retour au succès mérité

Avec son physique attrayant, son caractère avenant et sa bonne humeur chevillée aux poils, le golden retriever retrouve là un succès bien mérité.

Cet engouement ne doit pas faire oublier le fait qu’il reste malgré tout un chien de chasse, dédié au rapport, une mission dont il s’acquitte y compris dans l’environnement du foyer !

Comme tous les retrievers, le golden descend d’une souche commune qui a ensuite évolué au fil de croisements différents, donnant les cinq autres représentants de la famille retriever : labrador, chesapeake bay, curly coated, flat coated, nova scotia duck tolling. Toutes ces races sont aujourd’hui gérées par le même club, le Retriever club de France.

Les ancêtres communs à tous les représentants de cette famille seraient des chiens ramenés par les pêcheurs de l’île de Terre-Neuve, croisés avec des chiens de chasse et des chiens d’eau.

Même si les origines exactes du golden sont imprécises, une personne a certainement beaucoup contribué à l’émergence de la race : Sir Dudley Marjoribanks, devenu par la suite Lord Tweedmouth suite à son anoblissement en 1881, un noble à la fois anglais et écossais qui aurait fixé la race au XIXe siècle.

Origine britannique avérée

Une légende vivace a voulu que ce dernier rencontre, dans un cirque, à Brighton, huit grands chiens jaunes, réputés « savants », venus du Caucase. Il les aurait acquis après de difficiles négociations et croisés par la suite avec des bloodhounds (chiens de chasse britanniques).

Cette théorie sur une origine russe des goldens fut entretenue jusqu’en 1952, date à laquelle Lord Earl Ilchester publia les carnets d’élevage de son grand-oncle, Lord Tweedmouth, couvrant la période de 1835 à 1890 et prouvant l’origine purement britannique du chien.

En effet, en 1865, Lord Tweedmouth obtint d’un cordonnier de Brighton un chien dénommé « Nous » (jugeotte en anglais), le seul chiot jaune d’une portée noire de wavy coated retrievers. Il le ramena avec lui en Ecosse, à Guisachan house, dans le village de Tomich, près du Loch Ness, et l’accoupla, une fois adulte, à une chienne tweed water spaniel de couleur foie. En 1868 naquit ainsi ce qu’on peut considérer comme la première portée des ancêtres du golden retriever. Elle comportait quatre femelles dont deux marquèrent particulièrement l’élevage.

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