Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 6)
La supposée mauvaise entente entre chien et chat empêche parfois certaine personnes d’avoir chez eux, comme ils l’aimeraient, les 2 supposés ennemis. Voyons comment en quelques étapes faire que la cohabitation soit possible et sans problème.
Tout commence par le choix des animaux, bien sûr. Choix qui doit en partie être guidé par la présence dans le foyer de l’une ou l’autre des espèces.
J’ai déjà un chien et je cherche un chat ou le contraire et dans les deux cas mon animal connait-il et apprécie-t-il les représentants de l’autre espèce ?
Même dans le cas d’une réponse positive, vous devrez prendre des précautions au moment de la mise en contact (voir ci-dessous). Même s’ils ont été faits avec sérieux et ont obtenu de bons résultats, les tests de sociabilité pratiqués dans un refuge, une famille d’accueil ou un élevage ne sont pas fiables à 100% et n’empêchent pas de faire les présentations dans les règles de l’art à votre domicile.
Puisque nous en somme au choix de l’animal, attention à cette idée reçue qu’en prenant un chiot ou un chaton tout va forcement bien se passer.
Comme souvent, il y a du vrai mais aussi du faux dans cette assertion. En effet, s’il est juste de penser qu’à la base les jeunes animaux sont comme les jeunes humains dépourvus de préjugé vis-à-vis des « autres », ce postulat favorable de départ est compensé par 3 points négatifs : le comportement des jeunes à la fois curieux et « turbulent » qui peut inquiéter l’autre. Surtout s’il était habitué à un vieux compagnon « calme ». Les comportements naturels des 2 espèces peuvent aussi amener à des difficultés relationnelles quand, pour prendre un exemple parmi les plus connus, un chien s’approche d’un chat pour jouer en remuant la queue, signe que le chat peut aisément comprendre comme un attitude pas si amicale que cela, lui-même remuant plutôt sa queue lorsqu’il est énervé, voire franchement en rogne ! Autre exemple : les chiens, encouragés par les hommes donnent volontiers leur patte (pour ne pas dire la balancent) pour demander quelque chose ou déclencher une réaction chez leur interlocuteur.
Même s’il arrive aux chats de se servir aussi de leur patte pour cela, ils le font encore plus souvent avec ou sans les griffes pour que l’interaction s’arrête, voire pour agresser.
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