Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 29)
Berger blanc suisse : une alternative devenue premier choix
Descendant direct du berger allemand, le berger blanc suisse s’est imposé dans le groupe des chiens de berger et est même devenu un chouchou des Français, avec près de 3 000 naissances l’an dernier. Au-delà de son physique attirant, ce chien séduit par sa polyvalence et son attachement envers sa famille.
A son arrivée dans le paysage cynophile, le berger blanc suisse faisait figure d’outsider improbable : non reconnu par la Fédération cynologique internationale (FCI), pourvu d’une robe de couleur remarquable, au sens premier du terme, qui plus est dans l’univers traditionnel du chien de berger d’utilité. Pensez, en 2003, année de son apparition dans le classement des naissances de chiots issus de parents inscrits au Lof, suite à sa reconnaissance officielle par la FCI, on enregistrait 269 naissances quand le berger allemand en comptait 11 727 !
Pourtant, en à peine deux décennies, il a su gagner sa place dans le cœur du public et s’est hissé l’an dernier à la 5e place du groupe 1 des chiens de berger avec 2 950 naissances.
Historiquement, le berger blanc doit sa naissance à des apparitions impromptues de chiots blancs dans des portées de bergers allemands.
Une histoire indissociable de celle du berger allemand
L’histoire du berger blanc suisse est donc indissociable de celle du berger allemand puisque, à la base, il s’agit de la même race.
Créé en Allemagne par le capitaine Max Von Stephanitz qui voulait aboutir au chien de travail idéal, le berger allemand a parmi ses ancêtres des chiens entièrement blancs. Ainsi le grand père du premier représentant officiel des bergers allemands, le chien Horand von Grafath, reconnu en 1899, était blanc ! Cette couleur qui réapparaissait aléatoirement dans les portées de bergers allemands n’était donc pas une dégénérescence mais avait une explication génétique.
Disparition programmée des chiots blancs
Au départ, elle n’était même pas considérée comme un défaut et un premier berger allemand blanc, Berno von der Seewiese, est même inscrit au livre des origines allemands en 1913. Mais en 1933 le club de race supprime le blanc du standard avant de bannir totalement cette couleur en 1968. Cette décision signera l’arrêt de mort de la quasi-totalité des chiots qui ont le malheur de naître affublés de ce coloris.
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