Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 10)
Nombreux sont celles et ceux qui aimeraient pouvoir faire de leur passion leur métier. Le domaine canin, très vaste, permet d’atteindre cet objectif par l’intermédiaire de multiples formations spécifiques dont nous allons découvrir un éventail…
Joindre l’utile à l’agréable ? Quel passionné n’a pas « rêvé » d’avoir la possibilité de faire de son hobbie son métier ! Quoi de mieux que de se lever tous les jours en se disant que la journée de travail sera avant tout un plaisir au contact de son animal préféré ?
Les cynophiles (terme générique signifiant littéralement « passionné du chien ») de tous bords ont l’opportunité de transformer leur passion en métier.
En effet, il existe tout un panel de professions en lien avec « le chien », que ce soit éducateur canin, maître-chien, toiletteur, éleveur, etc. Voici quatre de ces métiers.
L’éducateur canin.
Tout d’abord, être éducateur canin, c’est être un professionnel capable d’analyser et de comprendre le « langage » du chien, les attentes du propriétaire, faire preuve de patience et d’écoute et surtout d’une grande pédagogie.
Car l’éducateur canin ne doit pas « s’enfermer » dans un rôle unique de conseilleur mais doit avoir la capacité de remettre ses méthodes en question en fonction de chaque chien face à lui.
Nous ne traiterons pas de l’éternel débat « méthode positive » sur ce sujet, là n’est pas le but. Mais il est néanmoins nécessaire d’avoir un positionnement adapté et cohérent lorsque l’on veut prétendre pouvoir inculquer et transmettre un savoir faire en terme de dressage canin.
Tout en sachant que le « secteur » est extrêmement saturé, avec malheureusement parfois des « éducateurs » qui n’en portent que le nom.
Il faut en effet savoir qu’encore aujourd’hui, aucune formation reconnue par l’Etat n’est obligatoire pour exercer dans une structure associative ou professionnelle.
Bien entendu, il n’est pas concevable d’exercer sans une formation de qualité, reconnue par les instances officielles, et pourtant le taux de « diplômés » reste assez faible en comparaison avec le nombre de personnes s’annonçant « dresseur, éducateur, moniteur », souvent de manière « autodidacte » (même si cela n’enlève rien aux compétences et à l’expérience de certains de ces autodidactes)… Il faut donc miser impérativement sur une solide formation avant de se lancer dans ce métier, afin de se démarquer avec des connaissances et compétences en adéquation.
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