toutchien 46

Tout Chien Numero 46

Sommaire Tout Chien ! N° 46

Octobre – Novembre 2023

6 à 8
Actus

9
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10 à 11
Dossiers
Un test ADN pour l’identification des chiens reproducteurs rendu obligatoire.

 12 & 13
Retrouvez tous nos anciens numéros

14 à 15
Expérimentation Animale
Des milliers de chiens inondent des laboratoires européens.

16
Météo
Les chiens aussi ont souffert de la canicule.

18 à 26
Plein Feux
Berger Australien
Un succès qui dure, une mode à déplorer ?

28 à 30
Éducation
Les ordres que tout maître devrait au minimum inculquer à son chien.

32 à 34
Pratique
Se poser les bonnes questions et ne pas commettre d’erreur avant de choisir son chien.

 36 & 37
Santé
Petites et grandes races : quels sont leurs besoins alimentaires ?

39
Prévention
Automne : une saison qui n’est pas sans danger

40
Protection animale
La vie des associations

 50 à 51
COMPORTEMENT
Attachement du chien à son maître : il ne doit pas devenir problématique.

52 à 57
Race à la Une
Le Berger Allemand

62 à 66
Vivre avec un chien
Prendre conscience des avantages et des inconvénients (partie 1).

66 à 70
HISTOIRE
Chien de Saint-Bernard : une réputation largement méritée.

71 à 73
Histoire
Colliers de chien : des poils de blaireaux au chanvre de Saumur.

En Poster…
Berger Allemand, Berger Australien, Chien du Pharaon
(photos : DR)

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Edito Tout Chien ! N° 46

 

Punaise, si on se faisait un ciné !

Connaissez-vous le dernier parasite à « la mode » ? Les punaises de lit. Ces petits insectes se nichent dans tout ce qui est notamment literie (matelas et sommiers) et se nourrissent du sang de leurs victimes, c’est-à-dire nous autres.
Elles occasionnent l’apparition de boutons de couleur rouge et des démangeaisons identiques à celles des piqûres de moustiques. Pas très grave mais très désagréable, car ça tape sur le moral, ça empêche de dormir… Bref, les effets psychologiques ne sont pas à sous-estimer.
Ces bestioles voyagent à la faveur des modes de transport que nous empruntons, dans les bagages ou encore dans les meubles et les vêtements de seconde main. Adeptes du Vintage ? !

Selon un rapport publié par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), plus d’un foyer sur 10 a été infesté par des punaises de lits entre 2017 et 2022. Le phénomène prend ces derniers temps de l’ampleur.

La présence de punaises de lit ne résulte pas d’un manque d’hygiène, qu’on se le dise.

Selon l’agence, ces parasites deviennent de plus en plus résistants aux insecticides.
Se débarrasser des punaises a un coût. De l’ordre de 866 €, toujours selon l’Anses qui propose la mise en place d’un « mécanisme de déclaration obligatoire » et une prise en charge financière pour les ménages à faibles revenus.

Dernièrement, ce sont des salles de cinéma UGC à Paris qui ont fait l’actualité. De nombreux internautes ont dénoncé la présence de punaises de lit dans des salles noires. UGC a aussitôt publié un communiqué se disant « désolé » pour les victimes tout en expliquant avoir traité le cinéma UGC Bercy, a priori particulièrement concerné,  « conformément à la procédure d’urgence ».Cette dernière est mise en place après chaque signalement.

Toutes les salles de cinéma et de manière générale celles accueillant du public peuvent être touchées par ce type d’infestation. Ce sont des endroits extrêmement sensibles. Les punaises, à l’aise, prolifèrent dans les fauteuils, dans l’obscurité, et viennent se nourrir du sang des spectateurs. Un simple contact suffit avec les vêtements, les sacs, dans les transports publics ou dans la foule pour aller infester d’autres endroits.

Et pour s’en débarrasser, c’est de nouveau aux chiens que l’on fait appel. Spécialement formés, ces chiens renifleurs ont pour tâche de les détecter. Après quoi on procède à un traitement complet à la vapeur sèche (180°) puis à un nouveau contrôle canin.

De plus en plus de sociétés dont on trouve les coordonnées sur le Net se sont spécialisées en France dans la détection des punaises de lit à l’aide de chiens renifleurs dont on sait que le flair est hors pair. Mais cette filière est encore en phase de structuration. Il faut donc prendre son temps, consulter les avis, les conseils, etc. pour ne pas dépenser inutilement de l’argent.

Selon une étude* en date de 2008, des chiens correctement dressés peuvent détecter la présence de punaises de lit dans 98 % des cas, sans qu’il y ait de faux positif, c’est-à-dire que le chien semble repérer leur présence alors qu’il n’y en a pas. Mais une seconde étude, 6 ans plus tard, est venu remettre en cause ces résultats avec un taux de détection qui descend à 44 % en moyenne (de 10 % pour certaines équipes maître-chien à 100 % pour d’autres) et 15 % de faux positifs.

Alors, après tout ça, si on se faisait une toile ? Un petit film d’horreur, ça vous dit ? Ou bien on va se coucher en se glissant au fond des draps… À vos risques et périls dans les deux cas. À moins que vous dressiez votre chien.

 

Claude Pacheteau

* Ability of Bed Bug-Detecting Canines to Locate Live Bed Bugs and Viable Bed Bug Eggs, BioOne, 1er août 2008.

** Accuracy of Trained Canines for Detecting Bed Bugs (Hemiptera: Cimicidae), PubMed, Naqtional Library of Medicine, décembre 2014.

 

 

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