TC45 couverture

Le magazine Tout Chien Numero 45

Sommaire Tout Chien ! N° 45

Avril – Mai 2023

6 à 8
Actus

9
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Et profitez de nos offres. 

10 à 11
Honneurs
21 chiens héros récompensés

 12 & 13
Retrouvez tous nos anciens numéros

14 à 16
Dossier
Comment les français nourrissent-ils leurs chien ? Zoom sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de l’alimentation canine

18 à 26
Plein Feux
Chihuahua

Taille SS et qualité XL !

28 à 30
Éducation
Les jeux dits « intelligents » sont-ils utiles ?

32 à 34
Pratique
Comment rendre votre chien vraiment heureux

 36 & 37
Santé
Otite canine
: gare aux idées reçues

39
Prévention
Protégez-vous et protégez votre chien contre les tiques

40
Protection animale
La vie des associations

 50 à 51
COMPORTEMENT
Il déprime: pourquoi et que faire ?

52 à 57
Race à la Une
Le Border Collie

62 à 66
Mode de vie
Faites-lui vivre un été inoubliable

64 à 66
HISTOIRE
Les chiens de royalistes et chiens de républicains

67 à 70
HISTOIRE
Fend l’air : un chien entièrement dévoué à son maître

71 à 73
Catalogue
Le chien selon Carl Reichert, peintre animalier autrichien

 

En Poster…
Bordere Collier, Chihuahua, Terre-Neuve
(photos : DR)

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Edito Tout Chien ! N° 45

 

Inflation : des augmentations qui se justifient, d’autres pas

Les refuges et les associations de protection animale, redoutent comme tous les ans la période estivale où le nombre d’abandons est en hausse.

À cela s’ajoute une baisse du nombre des adoptions à laquelle l’inflation n’est pas étrangère.

« Toutes les augmentations amputent notre budget de fonctionnement, et notre situation devient un petit peu plus fragile », explique Jean-Charles Fombonne, président de la SPA (Société protectrice des animaux) sur France Info. Avant crise, le coût d’un animal s’établissait en moyenne à 850 € pour la SPA. Il est passé à quelque 1000 € environ début 2023.

De ce fait, «  la durée de séjour des animaux chez nous a un peu augmenté, de cinq ou six jours. On est maintenant à 56 jours de présence en moyenne », constate le président de l’association.

Et il craint fort que « si on a plus d’animaux abandonnés pour des raisons financières, si on en a moins qui sont adoptés pour les mêmes raisons, on va se retrouver dans une situation de plus en plus difficile (…). C’est le même effet pour les particuliers. Adopter un animal va coûter plus cher. On aura moins de gens qui pourront consacrer une partie de leur revenu à un animal. »

Les augmentations pèsent sur les ménages et les maîtres d’animaux domestiques. Les deux postes les plus importants, la santé et l’alimentation, sont les premiers concernés par les hausses.

Les tarifs des principaux actes vétérinaires ont augmenté de 2,32 % entre 2021 et 2022, a mis en lumière une enquête du site «Le Mammouth Déchaîné » (voir notre article « Les tarifs vétérinaires n’échappent pas à l’inflation », Tout Chien n° 40).

On voit désormais fleurir des cliniques vétérinaires contrôlées par des partenaires financiers comme des fonds d’investissement ou des professionnels n’y exerçant aucune activité. La rentabilité comme une des principales motivations !

Quatre établissements de soins pour animaux qui contestaient leur radiation par l’Ordre national des vétérinaires ont dernièrement saisi le Conseil d’État, rapporte l’AFP (Agence France Presse).

Donnant ainsi raison à l’Ordre, le Conseil d’État a tranché : les quelques 21 000 cliniques vétérinaires françaises doivent être détenues en majorité par des vétérinaires professionnels y exerçant a minima une activité partielle. Ce sont ainsi 120 sociétés, soit près de 500 vétérinaires, qui sont dans le viseur de l’Ordre pour ces motifs.

En ce qui concerne les produits destinés aux animaux, entre mars 2022 et mars 2023 la hausse est de 15 % en moyenne. Sur la même période, pour les croquettes destinées aux chats et chiens, la hausse s’élève jusqu’à +18 %. Des hausses pas toujours justifiées.

Selon les prévisions, des centaines de produits alimentaires devraient voir leur prix baisser dès ce mois de juillet en vertu d’un engagement pris auprès de Bercy par 75 grands industriels de l’agroalimentaire. C’est la promesse faite par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances.

L’alimentation animale fait partie des produits concernés. Pour s’assurer que les industriels respectent leur engagement, l’État promet de procéder à des mesures et « sanctionnera ceux qui ne jouent pas le jeu » via des contrôles de la répression des fraudes (DGCCRF) », prévient le ministre.

Pour ce qui est enfin de votre magazine préféré, la décision d’augmenter son prix de vente a longtemps été repoussée. Mais face aux coûts de fabrication, il ne nous est plus possible de faire autrement : + 120% pour le papier, + 45% pour l’affranchissement et + 60% coûts de distribution. !

Augmenter d’un euro le prix de vente de Tout Chien est la seule façon de pouvoir continuer à vous servir une rédaction de qualité. Nous en profitons pour vous remercier de votre fidélité et de votre soutien. Sans vous, la presse canine (et féline, le groupe édite également la revue Matou Chat) n’existerait plus, les principaux titres disparaissant les uns après les autres.

Cependant, le prix de l’abonnement ne subit pas d’inflation. En vous abonnant pour 1 an, le prix de votre magazine vous reviendra à 4,91 € au lieu de 7,90 € en kiosque.

Nous espérons que cette offre vous séduira.

 

Claude Pacheteau

 

 

 

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