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« Gare à la rage » : ce qu’il faut savoir sur cette terrible maladie

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 9)

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a lancé, comme chaque année, une campagne de sensibilisation à l'attention des voyageurs, afin de rappeler les consignes de sécurité relatives à la lutte contre la rage, ainsi que les démarches à effectuer impérativement avant de voyager à l’étranger avec son animal de compagnie. Car il ne faut pas oublier que la rage tue encore une personne toutes les dix minutes dans le monde !

La France est indemne de rage (voir encadré). Ce qui n’est pas le cas partout dans le monde.

Des moyens existent pour prévenir l’introduction de la maladie sur notre territoire. Les faire connaitre est l'objet de la campagne d'information qui se déroule chaque année à la veille des départs estivaux et qui est lancée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Ce qu’il ne faut pas faire à l’étranger

Lors d’un séjour à l’étranger dans un pays à risque, il est fortement recommandé de ne pas toucher d’animal errant et de ne surtout pas en ramener avec soi.

Un animal introduit illégalement peut en effet se révéler infecté et transmettre ensuite la maladie à d’autres animaux ou personnes.

Si, sur place, vous vous faites mordre, griffer ou même lécher une plaie, il est conseillé de contacter un médecin ou les autorités sanitaires locales.

Quelles obligations pour voyager avec son animal ?

Pour voyager avec son animal de compagnie, des démarches préalables sont obligatoires :

• Il convient de prendre contact avec votre vétérinaire suffisamment tôt avant le départ (de 1 à 4 mois selon la destination),

• Votre animal doit être identifié et accompagné de son passeport,

• Les vaccins de votre animal doivent être à jour,

• Une prise de sang est nécessaire avant de se rendre dans certains pays à risque.

Et au retour ?

Au retour en France, il faut impérativement présenter son animal de compagnie aux autorités de contrôle. Le non-respect des obligations réglementaires est passible de sanctions pénales (article L237-3 du Code rural et de la pêche maritime).

Les vétérinaires sont en première ligne pour détecter des cas de rage et accompagner les propriétaires d’animaux en matière de prévention. N’hésitez pas à leur demander conseil.

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