Le deuil de son chien 01

La mort de son chien

Extrait du magazine Tout Chien (voir le sommaire du Numéro 29)

Comment les Français vivent le deuil de leur animal de compagnie ?

La mort d'un animal de compagnie, devenu un véritable membre de la famille, peut être
une épreuve très difficile. Elle est en tout cas redoutée. Sentiment d'incompréhension lors
du chagrin éprouvé, gestion difficile des obsèques, deuil... Beaucoup trouvent cela aussi
douloureux que de perdre un proche. Les animaux de compagnie sont autant aimés qu’un
frère, une sœur ou un parent. C’est ce qui ressort de l’étude des pompes funèbres
animalières Esthima réalisée avec Wamiz.

L’étude « Animaux de compagnie, obsèques & deuil » des pompes funèbres animalières
Esthima réalisée en collaboration avec Wamiz a été menée auprès de 3846 propriétaires de
chiens et/ou de chats sur l’ensemble du territoire français (du 14 au 21 septembre 2020).

Plus qu’un animal, un membre de la famille

Il en ressort que pour 82 % des propriétaires, le chien (ou le chat) est un véritable membre
de la famille. Depuis un moment déjà, nos animaux de compagnie ont pris une place
considérable dans la société mais surtout au sein des foyers.
Ils ne vivent plus dehors, dans une niche, à garder la maison. La plupart d’entre eux sont au
chaud et partagent le quotidien de la famille. On leur donne accès au canapé, on fête leur
anniversaire, on dépose aussi pour beaucoup un cadeau au pied du sapin à Noël...
Les animaux de compagnie seraient même autant aimés qu’un frère, une sœur ou un parent
par 88 % des répondants. Certains vont même jusqu’à dire que leur animal est comme leur
enfant et ils ne sont pas un cas isolé puisqu’ils sont plus d’une personne sur quatre.

Une perte aussi douloureuse que celle d’un proche

C’est donc sans surprise que pour la grosse majorité des répondants (90 %), la mort de leur
animal a été aussi difficile que de perdre un proche. Un moment où se sentir accompagné
compte car, pour tout deuil, pouvoir en parler à ses proches ou aux personnes qui nous
entourent est crucial.
Cependant, 26% ne se sont pas sentis compris lorsqu’ils ont pleuré́ leur animal et 54 % se
sont sentis compris uniquement par des proches. En effet, il n’est pas rare de voir des non
propriétaires d’animaux désemparés face à l’ampleur de la tristesse des amoureux des
animaux.
Esthima s’est alors demandé comment ces propriétaires parviennent à faire le deuil.
Consultent-ils des psychologues comme nous le faisons parfois pour la perte d’un proche ?
32 % ont surmonté le deuil de leur animal en prenant un nouvel animal. Bien entendu, il faut
bien réfléchir avant d’adopter un nouveau compagnon : cela ne doit pas être motivé par
l’espoir de retrouver son animal disparu. Les propriétaires vous le diront, les nouveaux
animaux ne remplacent pas les précédents mais ils sont une nouvelle source d’amour et de
joie dont il faut prendre soin et qui occupe l’esprit. Pour le reste, seul le temps a pu cicatriser
les blessures.

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